La reprise du marché de l’immobilier à Bordeaux après la crise du Covid-19
A la sortie du confinement après huit semaines d’arrêt total, l’ensemble des acteurs de l’immobilier s’interrogeaient sur la reprise du marché. Les acquéreurs allaient-ils être au rendez-vous ?
Les vendeurs seraient-ils toujours vendeurs ?
La grande question sous-jacente : les prix allaient ils se maintenir ou baisser ?
Le déconfinement programmé, nous avons relancé la commercialisation de l’ensemble de nos biens : appartement, maison, immeuble.
Nous avons eu de nombreuses sollicitations de clients acquéreurs qui s’interrogeaient sur la possibilité des opportunités à venir. Plus trivialement va-t-il y avoir des affaires à réaliser ?
A partir du 11 mai nous avons pu recommencer les visites et notre surprise fut grande face à la demande des prospects acquéreurs toujours présents.
Le rôle principal de l’agent immobilier, malheureusement souvent oublié est de pouvoir appréhender le marché de l’immobilier grâce à ses transactions passées et son expertise acquise au cours de ses années d’expériences.
En l’occurrence je peux dire que les prix dans l’ancien pour l’instant se maintiennent parfaitement. Une exception cependant les appartements de plus de 400K€ sans extérieur.
En effet après deux mois de confinement les acquéreurs demandent généralement une terrasse ou un jardin.
Pour les prochains mois il ne serait pas étonnant d’observer une accélération des transactions des maisons avec jardin (extérieur de plus de 50m2).
En 2019 la demande commençait à ralentir mais pour 2020 le confinement gelant tous les projets, nous faisons face à présent à une augmentation des demandes.
Le plus étonnant nous concernant est l’augmentation du nombre d’estimations mais aussi le nombre de biens mis en vente sur le marché. Nous avons doublé le nombre de mandats au sein de notre agence en moins d’un mois.
Nous avons en outre eu la chance d’avoir depuis le déconfinement cinq offres acceptées.
La question principale : les acquéreurs iront-ils bien au compromis ? Auront-ils leur financement ?
Personnellement je pense que ces transactions iront au bout car les acquéreurs actuels sont au fait du marché et ont les idées claires pour leur recherche. Concernant les financements, les banques ont déjà réduit la voilure et n’accordent plus de financement au-delà des fameux 33% de taux d’endettement.
Par conséquent si les acquéreurs ont déjà procédé à leur demande de budget et que leur emploi n’est pas menacé, les voyants sont donc au vert.
Cependant nous pouvons craindre que cet effet de rebond ne soit que passager…
Pour ma part, je suis convaincu et conscient de la qualité de vie que nous offre au quotidiens notre belle ville de Bordeaux.
Aurons-nous une demande plus importante comme en 2017 et une raréfaction des biens à la vente et des délais de vente très court ?
Seul l’avenir nous le dira…
Pour le moment profitons tous de cette liberté retrouvée et continuons nos projets en profitant de la vie.
Maxime Jonquères d’Oriola